Quand je me rends à mon cabinet, c’est toujours à pieds.

Cette marche d’une demi-heure, je la savoure avec délice, comme une méditation de pleine conscience : je fais le vide dans ma tête, tandis que mon corps est en mouvement. J’observe, sans pensées parasites, sans commentaire intérieur. Je sens mon corps qui avance, je prends conscience du ciel et de l’espace infini au-dessus de ma tête. Je perçois qu’au-delà des apparences, tout est énergie, mon corps, la route, les voitures, les arbres, les bâtiments. Je sais que les personnes que je croise en chemin sont toutes des « êtres divins, incarnés pour créer des expériences et créer ».

Habituellement, c’est ainsi. Mais ce jour-là…

Ce jour-là, dix minutes après avoir quitté mon appartement, je me rends compte que j’ai oublié mon masque chez moi. Je rebrousse chemin, énervée par cet oubli. Je risque d’être en retard, et je n’aime pas rebrousser chemin pour un truc qui me semble inutile, car à cette heure-ci il n’y a quasiment personne dans la rue.

Donc je repars chez moi, accompagnée de mon hamster qui profite de la situation pour sauter dans sa roue et tourner comme un fou…

J’aurais dû y penser ! Et puis je risque d’être en retard à mon rendez-vous. Ces masques, je n’aime pas les porter. Marre des contraintes. Quand en sortirons-nous? Bla bla bla…

Me voilà embarquée avec mon hamster dans ce que j’appelle la spirale infernale mentale. Vous connaissez? Une première pensée négative qui en amène une autre et une autre et une autre encore, toujours pire.

La guirlande se déroule à une vitesse grand V. Et ma marche habituellement légère et paisible s’adapte au rythme de mes pensées et devient agitée. Je ne porte plus d’attention à l’espace infini du ciel, ni aux arbres. Je suis seulement en retard, et je m’en veux de l’être. J’avance vite, les yeux au sol (oui, avez-vous remarqué vous aussi que lorsque vous êtes soucieux, vous regardez le sol plutôt que le ciel? Penser fait baisser la tête !).

J’en oublie de mettre le masque, qui est maintenant dans mon sac, et non sur mon nez.

 

La spirale infernale en marche

Bon, donc je marche les yeux au sol, et sans masque. Quand soudain, j’entends : « Madame ! » Je lève enfin les yeux. Trois policiers en uniforme se dressent devant moi. J’ai failli leur rentrer dedans, tellement j’étais occupée par le hamster dans ma tête !

« Vous savez pourquoi on vous arrête ? » « Ben non… Euh…Ben oui. Il est là, regardez ! Je suis allée le rechercher, et puis bla bla bla… » Le ton de ma voix est quelque peu agressif, voire agacée, au diapason de mes pensées. Tout est en accord parfait! 🙂

« Votre carte d’identité ». Et les voilà qui notent mon nom sur leur petit carnet. « Quoi? 135 euros? Pour ça!? Mais y a personne autour de nous ! Regardez ! » « Ben si, y a nous! » Leur ton moqueur m’exaspère encore plus.

Je poursuis finalement mon chemin, en retard et en colère : « voilà ce qui arrive quand tu n’es pas alignée !! »

Bon. Respire… Regarde le ciel, relève la tête.

Et soudain, je souris. Mais, bien sûr !

 

Un problème? Non, un cadeau

Ils m’ont alignée parce que je ne l’étais pas !

Ce n’est pas eux le problème, ni le masque, mais bien moi. Si j’avais été alignée depuis le départ de mon appartement : avec ou sans masque, si j’avais été alignée intérieurement, je n’aurais JAMAIS rencontré de policier sur mon chemin. Personne ne m’aurait arrêtée, ou bien je les aurai vus de loin et j’aurais changé de chemin.

Pourquoi leur en vouloir? Ils ne sont que la conséquence à mon état de non-alignement ! Ils ont parfaitement joué leur rôle. Puisque j’ai fait de l’alignement ma priorité, alors oui, la vie conspire à mon bien-être en me rappelant mon objectif principal.

La spirale infernale s’est transformée en spirale du flow. J’ai relevé la tête, repris conscience de l’espace infini, contente de me sentir super bien même si j’avais une amende. Le clin d’oeil était finalement amusant.

Cette expérience est une anecdote symbole, comme une parabole vécue, qui me rappelle que c’est moi qui ai le pouvoir ! J’ai le pouvoir de choisir entre faire de ma vie une comédie joyeuse ou un film d’aventure, plutôt qu’un drame. Et j’aime cette sensation d’être le maître.

 

La vie est notre meilleure enseignante.

Je me suis offert ce recadrage pour me rappeler que je suis la Créatrice de ce qui m’arrive. Les pensées sont nos outils créatifs. Ils sculptent notre réalité. Oui, tel au dedans, tel au dehors. J’ai remarqué que les effets sont d’ailleurs de plus en plus immédiats, voire instantanés, en positif et en négatif. La vie est l’expression à l’extérieur de ce qui est à l’intérieur de soi.

 

Changer de perspective change radicalement la vie. 

Quand nous acceptons ce qui est et quand nous reconnaissons les leçons de la vie, tout prend du sens, tout devient merveilleusement signifiant et nous prenons un recul salutaire. Le plus grand livre de sagesse existe est là, sous nos yeux, dans nos expériences de chaque jour.

Apprendre avec toutes les situations, même anodines de nos vies : c’est cela le vrai chemin.

Chaque instant nous donne l’opportunité d’évoluer et de créer. La victimisation est impossible quand nous percevons ainsi la vie. Ces policiers ont joué parfaitement bien leur rôle dans ma propre pièce. Ils sont arrivés au bon moment, au bon endroit.

 


ACTION : déduisez la leçon positive cachée derrière une situation désagréable

 

  • Rappelez-vous une situation désagréable.
  • Notez-la.
  • Trouver la leçon positive cachée derrière les apparences (vous pouvez interpréter la situation comme si c’était un rêve. (vous pouvez trouver des clés d’interprétation sur ma chaîne You Tube, ou vous inscrire aux 8 premiers cours gratuit de mon cours en ligne « La voie des rêves ». 
  • Qu’est ce que cet événement changera dans votre vie si vous en appliquez la leçon ?
  • Partagez votre histoire (là dessous, en commentaire) pour que d’autres en profitent !

 


Et si vous désirez une lecture approfondie des événements de votre vie, faire le point sur votre chemin, contactez-moi!

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