Parfois, souvent, ou très souvent, nous pouvons êtes coincés dans nos idées noires et nos ruminations. Les pensées forment une spirale infernale. Quand elles tournent en boucle, c’est qu’une pensée négative en a amené une autre, et une autre et encore une autre. La guirlande se déploie de plus en plus.
La spirale peut avoir pour premier maillon une bricole (ma voisine ne m’a pas dit bonjour alors que d’habitude elle le fait, mon mec a regardé la femme d’à-côté avec insistance, ma photo Instagram n’a pas été likée…) ou lors de situations difficiles (il ne m’aime plus, j’ai raté mon entretien professionnel, je suis dans le rouge, j’ai été licencié..)
Partons déjà du principe logique que nous sommes l’auteur de ces pensées. Et sachant que les pensées enclenchent des états émotionnels, nous sommes aussi l’auteur de nos émotions. Cette idée est importante, car elle nous permet de reprendre déjà le pouvoir sur nos pensées :
Si nous avons créé nos pensées, nous pouvons les décréer.
Comment arrêter la spirale infernale ?
Non pas en se forçant à arrêter les pensées, ou en les transformant en pensées positives. En général, ça ne marche pas, trop ambitieux, et si ça ne marche, ça empire. Car l’échec vas amplifier les ruminations. On peut se rendre fou à ne pas réussir à essayer de les stopper. On s’en veut, on st nul, on devrait y arriver, les livres ont expliqué comment faire mais voilà, j’y arrive pas. Etc…
Commençons tout petit. Simple, facile, rapide… Oui, un tout petit grain de sable peut stopper la machine en marche.
L’étape incontournable
Aucune astuce ne marchera si vous ne commencez pas par là !
Soyez bienveillant avec vous-même !
C’est-à-dire? Parlez-vous comme vous parleriez à votre meilleur.e ami.e.
Parce que ce qui amplifie la spirale infernale, et souvent ce qui l’a déclenché, c’est ça : se critiquer, se juger, se dévaloriser, se traiter de nul, d’incapable, d’imbécile… Franchement, est-ce normal de se détester quand on va mal? Et bien c’est ce qu’on fait en général ! Je vais mal, alors je me déteste d’aller mal. On ne se sent plus aimé, ou à la hauteur, on ne s’aime plus. On se sent aimé, on s’aime. M’enfin, c’st absurde ! Vous détesteriez la personne que vous aimez le plus au monde si elle était dans votre situation?
Donc premier pas : être bienveillant avec vous)même. Et personne n’a à le faire en dehors de vous.
Alors posez-vous sur une chaine, prenez une feuille et écrivez les mots que vous diriez à la personne que vous aimez le plus si elle était dans cette même situation (écrire nous fait sortir de la tête).
Lui diriez-vous : « tu es nulle de pleurer ! Tu vois pas qu’il t’a quitté parce que tu s trop moche et vieille? Les autres sont mieux que toi, c’est la preuve… »
Que ferait cette personne aimée si vous lui parliez comme cela? Que ressentirait-elle?
Alors arrêtez ça tout de suite et commencez à changer votre regard sur vous-même. Notez, puis lisez ce que vous avez écrit en vous adressant à vous-même. Visualisez que vous vous parlez, et ressentez l’effet.
Prenez le temps. Même si vous n’y croyez pas encore, même si ces mots vous semblent artificiels et faux. Faites-le. Faites un pas de côté, et dissociez-vous de vous-même, et faites le . Si vous avez du mal, alors imaginez la personne que vous aimez le plus vous dire ces mêmes mots. Fermez-les yeux, et imaginez.
N’essayez pas de changer votre état surtout. Cette personne vous aime telle que vous êtes, vous soutient là où vous en avez besoin.
« Je suis avec toi, je comprends. Je sais que ça va passer. Tu as dépassé bien des situations, tu peux y arriver. Pour l’instant, laisse toi aller. C’est un coup dur, c’est vrai. Je te soutiens. Dis moi ce dont tu as besoin. Tu as le droit d’être en colère, triste, déçu, d’avoir peur. Je suis là pour prendre soin de toi… »
Ensuite, vous pouvez appliquer mes conseils. Pas avant ! Nous allons utiliser en particulier le pouvoir du dessin, qui vient réveiller la créativité, et l’enfant intérieur.
Vous pouvez faire ces exercices les uns après les autres, tous ou un seul. Mais faites les suffisamment longtemps pour en sentir les bienfaits.
Ce sont des premiers pas, à refaire, et refaire si besoin. Ils permettent de changer le processus, de changer votre perspective : un peu comme si vous dessinez une ligne.
Conseil 1 : change le mouvement automatique de tes pensées
C’est très très efficace. Imaginez que vos pensées tourne dans votre tête. Remarquez dans quel sens elles tournent. vers la droite de votre tête? A gauche, de bas en haut en vertical? En horizontal?
Maintenant, dessinez cette spirale dans le sens où elle tourne dans votre tête.En noir.
Puis dessinez le mouvement inverse : la spirale tourne dans le sens opposé. Dessinez, plutôt avec une couleur gaie comme orange, ou jaune, ou vert, tout en imaginant que les pensées tournent aussi dans votre tête dans le sens opposé. Faites le quelques minutes,
Conseil 2 : ouvre ton coeur
Fermez les yeux. Comment est ton coeur. Plutôt fermé non? Si ton coeur était une fleur, quelle fleur serait-elle : une rose, un tournesol, une tulipe?
Maintenant, dessine cette fleur ouverte. Prends le temps, place des détails,
Conseil 3 : respire
Respire pour ouvrir ton diaphragme et informer ton coeur que tu vas bien, que tu reprends le contrôle. En respirant, ton mental est occupé ailleurs. Et pour que ça marche, visualise le soleil au dessus des nuages. tu vas respirer en imaginant que tu remontes l’air depuis tes pieds jusqu’au soleil, tu traverses les nuages. Une fois dans le soleil, tu retiens ton souffle, dans la lumière, et tu regardes en bas les nuages comme lorsque tu as en avion au dessus des nuages. Puis tu redescends dans l’expiration, calmement, pour te poser en bas sur de l’herbe ou une plage ou au pied d’un arbre où coule une rivière.? Refais le 5 fois, 10 fois, autant qu’il le faudra pour te sentir apaisé. Ton mental qui sut le trajet de les respiration s’apaisera aussi.
Conseil 4 : Souris
Le sourire comme la respiration vient informer ton cerveau que tout va bien. D’ailleurs, pense à un truc désagréable et souris en même temps. Bizarre non? L’image désagréable a tendance à disparaître. Bon, alors maintenant, on m’a dit que sourire sans être content, c’est pire parce qu’on se force et que c’est faux. Alors je te propose de sourire à quelqu’un que tu aimes, à un proche, à un enfant, un animal… En souriant à cette image, ton sourire est sincère et alors ton cerveau se détend. D’ailleurs, le sourire détend les machoires, qui en général sont crispées quand tu as des idées noires. Au fait, quand je parle de sourire c’est un vrai sourire avec la bouche, pas dans la tête.
Variante au dessin de la fleur et de spirale : souris en dessinant. Souris aussi en faisant la première étape de base : quand tu te parles avec bienveillance. C’est ce qu’on fait en général pour faire du bien à quelqu’un qui est mal. On lui sourit.
Conseil 5 : change de point de vue
Change de place, lève toi du canapé, de ton lit. Ouvre ta fenêtre et regarde. Ou sors dans la rue ou le jardin.
Regarde le ciel, ou cherche dans le ciel des nuages, ou regarde la cime d’un arbre. Elève ton regard surtout. Car quad on rumine ou qu’on a des idées noires, on regarde toujours vers le bas. Et si le ciel est gris, repère les nuances de gris, ou imagine le soleil au dessus des nuages. Absorbe-tpi dans la contemplation du ciel. tes pensées cesseront de tourner en boucle. Tu peux aussi t’absorber dans la contemplation d’une photo, d’un dessin. de ciel ou de la terre vue de loin.
Regarde les détails, la lumière, les couleurs. regarde les étoiles s’il fait nuit, la lune. Ecoute les sons de la nuit plutôt que de ruminer dans ton lit.
Mieux, si tu as la chance que des oiseaux passent dans le ciel, sus-les des yeux. Suis leur mouvement, leurs ailes, écoute les…
Ce sont les premiers pas.